Ce volet met l’accent sur les semaines intensives organisées et réalisées tour à tour par les écoles partenaires. Cela nous entraîne dans un voyage qui nous a menés, lors de la première année correspondant à une sortie partielle des restrictions COVID, à Porto, puis à Tétouan. L’année suivante, à Montréal, puis à Bratislava, et enfin l’année de clôture du projet, à Bruxelles puis Saint-Étienne. Chaque école, selon l’état d’avancement du projet et en incluant progressivement les étudiant·e·s, a présenté un programme investiguant un contexte local et des partages de pratiques. Chacun a traité la question « Arts & Crafts », en invitant des représentant·e·s des écoles partenaires. Chaque intensification correspond à un moment effervescent et foisonnant, d’autant plus nécessaire à la transmission que celle-ci s’était faite en ligne. L’ArBA-EsA et l’UQÀM avaient la responsabilité d’articuler la question des bifurcations pédagogiques. En effet : transmettre un savoir-faire, c’est plus que partager des gestes, des techniques, des arts de faire, c’est encourager l’empowerment et l’accès à l’agentivité. L’UQÀM a développé cette problématique au cours d’une école d’été, et l’ArBA-EsA en a pris le contrepoint en envisageant la déhiérarchisation et l’ouverture utopique des potentialités de l’école.